Le nuisible emballement des projets participatifs

La faiblesse du financement participatif n’est-elle pas finalement dans ce qui fait son sel : l’inconnu. Impossible pour un porteur de projet d’anticiper fermement le nombre de commandes et leur niveau de finition. Comment promettre alors une date de livraison quand on ignore si 100 ou 10.000 soutiens attendront leur lot ?

On pourrait imaginer une communication honnête à ce sujet avec, pour chaque niveau de financement à atteindre, les répercussions prévisibles sur la bonne marche du projet et les délais de livraison. Mais cela effrayerait les participants et irait à l’encontre du principe fondateur du financement par la foule avec pour seule logique le poids du nombre.

Pourtant, un projet Kickstarter raisonnable ne devrait-il pas admettre et se fixer une limite haute de financement ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Il est aussi possible de réagir à ce billet via Mastodon : @acariatre@ludosphere.fr