Interview : Zod, créateur des Hard Gameurs, la bande dessinée qui taquine les joueurs

Si vous parcourez régulièrement la toile ludique, vous n’avez pas pu passer à côté des Hard Gameurs ! Ces deux personnages hurluberlus brocardent, à coup de web-strips, nos habitudes et petites névroses de passionnés du jeu de société. Alors que la saison 4 est en passe de démarrer, nous avons rencontré Zod, leur créateur, pour apprendre à mieux les connaître.

Qui est Zod ?

Bonjour Zod et merci d’accepter cette invitation. Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je me présente : François Lessard. J’utilise le pseudo « Zod » comme signature depuis que je suis très jeune, pour mes dessins. Je l’ai gardé par nostalgie. Trois lettres, c’est plus facile à signer que quinze.

Contrairement à ce que certains croient, je n’habite pas Paris ni la France. Je ne vis même pas en Europe. J’habite au Québec. Plus précisément, dans la région du Saguenay à 200 km au nord de la ville de Québec.

Et non, je ne vis pas dans un igloo… Les hivers sont rudes, on frôle parfois le -40 degrés, mais j’y vis. J’aime dire que c’est à la frontière de la civilisation voisinant la vie sauvage des temps perdus.

J’ai fait carrière dans la postproduction cinéma et maintenant je donne de la formation en montage.

J’ai fondé un petit club, Fjord et Jeux, au café du coin. J’aime les jeux de société.

Je peux sembler loin de tout et pourtant, avec Internet, je rejoins tous les fans qui me suivent sur mon blog et les réseaux sociaux. C’est formidable.

Parlons d’abord du jeu, le sujet principal de tes strips. Depuis quand et à quoi joues-tu ?

Je joue depuis que je suis jeune, mais, au début, c’était surtout aux jeux ringards de notre jeunesse. Les Cluedo, Monopoly ou La bonne paye. Quand c’était encore la seule référence, on ne pouvait pas espérer plus.

C’est la défunte revue Jeux et Stratégie qui m’a fait découvrir de nouveaux types de jeux plus modernes (ça donne une idée de ma tranche d’âge). J’ai commencé par Diplomacy et Civilisation. Junta s’est ajouté ensuite… puis Mare Nostrum, première édition. Alors, j’ai vu arriver la déferlante des nouveaux jeux des années 2000, plus équilibrés, originaux et innovateurs que jamais. Ensuite, les sites spécialisés et les blogs ont pris la relève pour me faire découvrir toujours plus de jeux.

C’est le jeu coopératif qui m’attire le plus. En 2005, avec Chevaliers de la Table Ronde, j’y ai découvert un tout nouveau style de jeu que je n’avais jamais connu. Pour une fois, on était tous ensemble contre le jeu qui, ô surprise, était souvent plus fort que nous.

Le manque récurrent de partenaire de jeux me force à limiter mes achats et je choisis essentiellement des jeux qui ont une forte jouabilité en solo. Le seul jeu d’affrontement qui me plaît le plus et qui reste mon préféré est Twilight Struggle. J’y joue avec mon fils que j’ai pris soin d’initier dès le berceau aux choses sérieuses du monde ludique. Maintenant, ma grande dernière fille aussi désire m’affronter à ce jeu. Ma conjointe elle, préfère Mystérium.

J’aime les jeux qui ont un fort thème, avec la possibilité de raconter une histoire. Je privilégie les jeux historiques ou ancrés dans la réalité. Pour Noël, j’ai donc acheté Black Orchestra plutôt que Not Alone (Même si je suis sûr que ce dernier est très intéressant).

Et le dessin ? Est-ce une autre passion ? Les Hard Gameurs sont-ils l’occasion pour toi d’essayer des choses de ce côté-là ?

Je ne suis pas vraiment dessinateur de profession. Jeune, j’avais un peu de talent, mais avec le temps, j’ai perdu la main. Disons que je réussis à me débrouiller.

J’aime bien m’exprimer par le dessin. Les dessins me viennent plus rapidement.

J’aime bien m’exprimer par le dessin, j’ai un rapport au texte écrit assez conflictuel. Mes idées se bousculent et les mots ne s’écrivent pas toujours facilement. Les dessins me viennent plus rapidement. J’avais un blog en 2010 où je m’astreignais à écrire 3 minables paragraphes par semaine, et je n’ai pas tenu. Alors qu’avec mon blog « hardgameurs.com » je publie facilement 3 strips par semaine !

La genèse des Hard Gameurs

Quel est le concept des « Hard Gameurs » ? Comment t’est venue l’idée ?

C’est un long processus. En relisant les articles de mon vieux blog de 2010, j’ai remarqué que les plus intéressants, pour moi, étaient ceux qui étaient humoristiques. J’ai toujours eu de la facilité dans l’humour. Je ne me considère pas comme un gars bien sérieux (rires).

Je ne me considère pas comme un gars bien sérieux.

J’ai donc créé un nouveau blog en 2012, aujourd’hui disparu, qui était l’ancêtre des Hard Gameurs dans la forme. Un bonhomme rond qui commentait l’actualité geek des nouvelles technologies.

Geek Blues

Mais je l’ai fermé un an plus tard. Pas vraiment trouvé mon public ni mon plaisir avec ça.

Arrive 2014. Je me rends compte que c’est le jeu qui est ma vraie passion. Pourquoi ne pas faire une pierre deux coups ? Je me suis amusé à faire un chapitre, comme ça, pour le plaisir. Je n’ai pas réfléchi, j’ai juste appliqué les concepts de la BD classique : une page, 8 cases, et, paf, un thème m’est apparu : « deux joueurs s’affrontant éternellement devant un jeu de société ».

Le tout premier chapitre des Hard Gameurs publié sur Twitter en 2004

Avais-tu des inspirations en tête au moment de créer les Hard Gameurs, ou depuis ?

Le dessin lui-même, le style, était déjà présent depuis longtemps. Mes Hard Gameurs sont la simplification de tout ça.

Au début, je pensais faire un gag à propos d’un jeu, et publier une critique du jeu dans mon blog. Mais j’ai vite abandonné l’idée d’écrire les textes, pour me concentrer sur les dessins.

Comment est né le nom des « Hard Gameurs » ? « gameurs » écrit moitié-anglais/moitié-français, c’est du québécois ?

Le mot Hard Gameur était pour moi associé aux « gamers » de jeu vidéo. Ce que j’aime des jeux de société moderne, c’est l’imaginaire et surtout le contact humain, le face-à-face et la manipulation des pièces. Je trouve que les joueurs de jeux de société ont tout autant le droit de revendiquer le terme de « Hard Gamer ».

Ce que j’aime des jeux de société moderne, c’est l’imaginaire et surtout le contact humain.

Pourquoi le « U » ? Bah, j’aime la rigolade. Et ça leur donne une touche aristocratique : « Nous sommes des Hard Gameeeeuuurs » avec un ton pointu. Alors que justement, mes personnages ne peuvent pas être pris au sérieux !

Pour bien comprendre les Hard Gameurs, il faut parfois comprendre certains codes ludiques, connaître les jeux évoqués et l’actualité du secteur. Au risque d’être réservé aux connaisseurs. C’est quelque chose que tu essayes d’éviter pour ne pas restreindre ton public ou c’est au contraire quelque chose que tu encourages ?

J’ai vite compris que je ne pourrais pas faire un gag centré sur un jeu spécifique. Il me faudrait tous les connaître et… je voyais arriver l’argument du public : « bah, je ne connais pas ce jeu, donc ton gag je ne pourrai pas le comprendre ».

Mais si quelqu’un qui n’a joué que trois fois à Monopoly lit mon blog, je veux qu’il puisse rire aussi.

J’aime bien les clins d’œil à des jeux spécialisés, mais pas trop. J’aime l’universalité de l’humour. J’ai donc glissé tout doucement vers des gags se moquant de l’attitude des joueurs entre eux afin de faire ressortir les situations absurdes ou ambiguës. Je veux atteindre les joueurs et joueuses de jeux de société moderne et jouer sur les codes ludiques. Mais si quelqu’un qui n’a joué que trois fois à Monopoly lit mon blog, je veux qu’il puisse rire aussi.

La conception des Hard Gameurs

Je remarque que tu as varié les formats, notamment le nombre de cases. Tu cadences aussi tes publications par « saison » annuelle. Important pour garder le souffle ?

Les strips de la première saison comportaient huit cases. Cette formule me plaisait beaucoup, car je me plongeais dans mon enfance et je revoyais les planches classiques de l’âge d’or de la BD. Une page pour un gag.

La formule de la saison 2 a été radicalement différente dans la forme. J’ai opté pour une formule plus web. Les cases se suivaient de haut en bas, la longueur et le nombre de cases variaient selon le gag, formule très bien adaptée à la lecture sur tablette. Mais un gros défaut : ce format se publiait très mal sur les réseaux sociaux. Twitter ou Facebook ne pouvaient pas restituer correctement des BD aux formes allongées.

Je suis donc passé, pour la saison 3, à une autre forme de BD plus ancienne : le strip à 3 cases. Je crois que là, j’ai trouvé la bonne formule : réussir à résumer un gag en 3 cases est un défi que j’aime relever.

Ce format de strips me permet aussi de produire plus. Dans les deux premières saisons, je publiais un chapitre par semaine. Pour le même temps de travail ou presque, je suis en mesure d’en publier maintenant trois par semaine.

Comment trouves-tu les idées de tes strips ? Ce sont des observations liées à tes propres pratiques de joueur ? Tu te renseignes aussi beaucoup sur l’actualité du jeu ?

L’inspiration est spontanée. Je peux parfois être sans idée pendant une semaine, puis d’un coup pondre huit strips sans une respiration. J’en jette ensuite sept parce qu’ils sont nul à ch… (rires). Parfois je reprends mes strips et je les modifie en accolant de nouveaux textes. Je varie peu mes dessins me concentrant sur les textes. Cette formule est parfaite pour moi.

Concrètement, comment se passe la réalisation d’un épisode ? Quelles sont les étapes et quels outils ou logiciels utilises-tu ?

Je dessine les éléments sur mon iPad dans l’application Paper puis je les assemble dans un logiciel de traitement de texte (Page de Apple) pour traiter de façon vectorielle les éléments. Toute mon attention est donc concentrée sur la création du texte.

Une fois que j’ai un squelette de scénario sur trois cases, je le laisse mijoter plusieurs jours pour le relire ensuite. Un gag doit encore me faire rire une semaine plus tard, sinon, je modifie à nouveau le texte ou le dessin.

Je suis rendu à plus de 252 publications, et j’en suis fier !

Il est important pour moi de ne pas écrire sous la pression : ça ne donne pas de bon gag. C’est pour cela que j’accepte rarement les commandes : il faut que je sois inspiré. Lorsque je travaille à la dernière seconde sur mon blog, les gags ne sont pas optimisés ou pire je laisse passer des fautes de frappe et d’orthographe (que @Cyrus_J2S s’empresse de corriger sur Twitter). Eh oui, j’ai envoyé valser sur la toile des œuvres incomplètes que je corrige après coup sur mon blog !!

Quand mon horaire le permet, je finalise mes strips de la semaine le dimanche soir et je programme à l’avance les publications sur mon blog, Twitter et Facebook. J’ai essayé Google+, mais il n’y a pas grand monde même si je trouve ce réseau assez bien fichu. Je ne publie pas sur Instagram, Tumblr ou Pinterest, car le format ne s’y prête pas.

Je suis aujourd’hui rendu à plus de 252 publications, et j’en suis fier !

Le présent et le futur des Hard Gameurs

Les Hard Gameurs sont actifs depuis 2014 et sont désormais bien connus du petit monde ludique. Tu as de bons retours sur tes publications ? Es-tu satisfait de l’audience ? Vois-tu une évolution du public ?

Le problème de mon blog, c’est que je n’ai pas beaucoup de retours. J’ai plus de spammeurs dans mes commentaires que de vraies personnes (et toi, Acariâtre, tu es l’une des cinq personnes qui ont écrit un commentaire sur mon blog en trois ans.)

J’ai beau analyser les statistiques, je ne suis pas capable de savoir si c’est un bot qui lit mon blog ou un vrai fan en chair et en os. Croirais-tu que j’aie des fans en Russie ? Eh bien, ce pays fait partie du top 10 des pays qui visitent mon blog. Les Américains sont en première position, ce qui aussi est un contre–sens. Par contre, le visiteur depuis le Japon, je suppose que c’est Izobretenik dont je sais, au moins, qu’il n’est pas un bot.

Ma « fan base » est principalement située en France, statistiques ou pas, c’est évident. C’est pour ça que j’ai du plaisir sur Twitter et Facebook, car là je peux interagir avec mes followers, ils sont bien réels.

Tu as aussi commencé à traduire tes propres scripts en langue anglaise. C’était important pour toi ? Un lien avec le Canada ? Cette version marche bien ?

Ma langue est le français comme partout au Québec. Mais mes expressions québécoises, je les garde pour moi, je trouve vachement plus rigolo de reprendre les expressions made in France (sourire).

Tu es bien informé, j’ai ouvert un blog call.us.hardgameurs.com qui me permet de poster des versions traduites en anglais de mes strips, suite à des demandes répétées de trois super fans (André d’Allemagne et Ilja & Alina d’Estonie).

Ça roule lentement. Les fans ne sont pas encore au rendez-vous. Je laisse faire le bouche-à-oreille… Je suis patient. Les versions anglaises ont pour seul but d’attirer une plus grande audience, source de ma motivation. Les francophones gardent un an d’avance sur toute la planète, car je traduis lentement et je n’ai pour l’instant finalisé en anglais que les strips jusqu’à fin 2015.

In english dans le texte

J’ai publié une version allemande pour tester cette clientèle. La réaction fut fort bonne. Mais là, il ne faut pas déconner : les rumeurs disant que je traduis aussi en kiswahili ne sont pas fondées !

Deutsch Version !

Tu as publié 252 strips des Hard Gameurs depuis le début et tu t’imposes désormais un rythme assez élevé de trois nouveaux strips par semaine. Comment trouves-tu le temps ? Pas trop difficile ?

En effet, ce n’est vraiment pas facile toutes les semaines. Si je ne suis pas rigoureux, je prends trop de retard. La motivation, je le tire des réactions des fans qui m’écrivent. Généralement, j’ai trois strips prêts une semaine à l’avance et le double en gestation. Je calcule que je suis capable de publier 150 strips par année.

En dehors de ton propre site et de ses extensions sur les réseaux sociaux, tu t’es aussi frotté à d’autres supports. Je pense notamment à Gus&Co, à tes planches dans le magazine JDS, à l’affiche du festival Osny joue et j’en oublie sûrement. C’est quelque chose que tu veux renouveler ?

L’expérience avec Gus a été intéressante. Pendant presque un an, en 2014, il publiait en primeur mes dessins. Ce gars est formidable, c’est un vrai de vrai. Il est à fond dans les jeux.

Strip jamais publié, en exclusivité pour acariatre.net !

Il était en quelque sorte le premier lecteur des Hard Gameurs. On a passé une bonne année. Je lui envoyais mes chapitres, et si j’utilisais mal une expression française, il me le disait. Le Québec et la France n’ont pas le même argot ni les mêmes noms de jeu. Le sens des mots peut même changer.

J’ai proposé ensuite de faire un spin off pour 2015, créant une nouvelle série exclusivement pour lui et me gardant mes Hard Gameurs, saison 2, pour mon propre blog. Cela n’a pas levé, on a rapidement mis fin à ça. J’ai poursuivi la saison 2 sur mon blog.

En parallèle, j’ai essayé aussi de publier sur Potionrouge.net, un site québécois, un dessin à 1 case, formule dans laquelle je n’excelle pas toujours. Le site a fermé, j’ai abandonné.

Publié sur potionrouge.net

J’ai publié sur papier dans la défunte revue JDS de Arthelius. Pour l’encourager, je lui offrais un chapitre de neufs cases par publication… mais bon, il n’y a eu que quatre numéros.

Publié dans le magazine JDS

2015 n’était donc pas vraiment une bonne année.

En 2016, les membres de Thalwind ont organisé leur festival du jeu à Osny. Ils m’ont demandé de reprendre mes personnages pour premier festival. Des chics types qui ont beaucoup de courage pour leur projet, j’ai donné quelques dessins pour eux. Ce n’est pas à proprement parler des commandes, je vois plutôt ça comme une participation ou une collaboration à distance.

L’affiche du festival Osny Joues 2016

En 2014, tu avais proposé au téléchargement une rétrospective de toutes tes publications de l’année. Ce que tu n’as pas renouvelé par la suite, pourquoi ? À quand les Hard Gameurs au format papier, c’est une envie que tu as ?

À la demande de Gus, j’avais publié une rétrospective de 2014. Ça m’a pris un temps fou pour le construire (et le temps, tu commences à la comprendre, n’est pas mon ami).

J’ai voulu reproduire l’expérience l’an passé pour ma deuxième saison. Mais cette fois, la formule en longueur de la saison 2, ne se prêtait nullement à la mise en forme PDF. Il aurait fallu que je retravaille tous les dessins. Pas question.

Cette année, je voulais m’y essayer de nouveau, mais bon, hum, Acariâtre, tu es venu me voir pour l’interview, c’est râpé. Les amis, je n’ai malheureusement plus de temps. C’était l’interview ou la rétrospective 2016… vous savez qui blâmer ? (NdR: Mea culpa !)

En dehors de tes strips, as-tu d’autres envies de participation ou de collaboration dans le monde ludique ? Illustrer un jeu par exemple ?

Non, je ne suis pas illustrateur. Le festival Osny par l’intermédiaire de Latsamy et Stéphane (de Thalwind), m’avait demandé de partager mes personnages mais l’affiche est de leur conception… C’est parce qu’ils sont tellement sympathiques que je ne pouvais pas refuser.

La saison 3-2016 est terminée et tu as bien mérité ta pause hivernale ! Bientôt la saison 4 : tu nous prépares d’autres surprises ?

Je suis en train de préparer ma quatrième saison de Hard Gameurs, je vais garder la formule des trois strips tout en intégrant des strips à quatre cases (c’est un format que j’avais testée pour Fendoel qui voulait un strip promotionnel pour son jeu Bellum au festival Paris Est Ludique 2016)

En exclusivité pour acariatre.net, un strip prévu pour le 9 janvier 2017 avec la formule à 4 cases.

J’en ai profité pour relooker le site pour 2017, pour apporter du changement.

En 2017, j’ouvre une page sur tipeee.com pour recueillir des fonds !

Ce qui sera nouveau en 2017, c’est aussi surtout que j’ouvre une page sur tipeee.com pour recueillir des fonds ! Je vais l’annoncer sur mon blog en fin janvier. J’ai besoin de renouveler mes équipements, financer mon hébergement de blog. J’ai aussi des démarches à faire pour une possible publication sur papier d’ici 2018. Je suis tiraillé entre une publication de luxe (plus beau), une publication print-on-demand (plus simple) ou un Kickstarter (plus compliqué)… Mais avec Tipeee.com je pourrai aussi voir l’appui concret de mes fans, au quotidien, ce qui me motivera à poursuivre le projet. Les internautes pourront me soutenir financièrement dans ma démarche, pour ceux et celles qui le désirent.

Quelque chose à ajouter, à partager avec les lecteurs qui auront tenu jusqu’ici ?

Oh, mais oui ! Je remercie tous les fans de Hard Gameurs. C’est eux qui me motivent à poursuivre dans ma modeste contribution à la communauté ludique.

Merci à Zod de s’être prêté au jeu de l’interview. Nous attendons avec impatience la suite des aventures des Hard Gameurs, ces deux facétieux avatars de nos pulsions ludiques. Longue vie à eux !

Les Hard Gameurs sont à retrouver tous les jours ou presque sur :


6 réponses à “Interview : Zod, créateur des Hard Gameurs, la bande dessinée qui taquine les joueurs”

  1. Hadri Dreamwalker dit :

    Hey, super interview ! Pour moi qui n’ai commencé à lire que lors de la saison 3, je n’avais pas connaissance des strips en 8 cases. Je vais m’empresser d’aller rattraper mon retard ! :D

    Et juste une petite correction pour Acariatre: c’est call.us.hardgameurs.com, avec un « R » ;p

  2. acariatre dit :

    Le lien vers la version anglophone est corrigé, merci pour ta vigilance !

  3. Thalwind dit :

    Hello !
    Chouette interview, et on apprend des choses sur Zod !

    Petite correction à faire sur le nom de ThalwinD avec un D à la fin ;) Merci !

  4. acariatre dit :

    Merci ! et c’est corrigé :)

  5. Gus dit :

    Cette interview est nullissime. C’est une honte. Tout est faux. Surtout le &Co.

    Non, ce n’est pas &Cthulhu. Je répète, ce n’est pas &Cthulhu. Bon j’y retourne, nos Profonds bossent sur notre prochain article.

    A part ça, merci Acariatre pour l’article, et surtout, Zod pour toutes ces belles années passées ensemble à manger des poutines ensemble dans la neige entre les ours polaires et les pingouins et à se montrer des strips.

    Longue vie à Zod et aux HG!

  6. Catherine CC dit :

    Eh ben dis donc! J’en ai appris des choses !!!
    Super article :) Et longue vie aux Hard Gameurs!

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