Épuisement de l’adaptation numérique
Cette semaine j’ai beaucoup joué à l’application Patchwork sur mon téléphone. Quand les occasions de se poser autour d’une table à plusieurs se font rares, c’est un succédané appréciable.
Mais après une vingtaine de parties jouées avec des inconnus, plusieurs à la fois et étalées dans le temps, l’enthousiasme s’érode. J’ai testé différentes approches, tenté de trouvé une martingale, gagné, perdu. J’ai communiqué une fois avec un adversaire. J’ai surtout essoré mon envie d’y rejouer avec un moment.
Les versions numériques n’épuisent-elles pas notre soif du jeu tangible ? Les éditeurs devraient se méfier de nous décourager de leurs propres jeux et moi, me forcer à consommer les applications de mes jeux préférés à faible dose pour conserver mon appétit ludique.
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